Rosa Bonheur, mon dernier titre, paraît aux éditions Larousse. Il est possible que son nom ne vous dise rien. Pourtant, au XIXe siècle, elle a la notoriété d’un Picasso et gagne beaucoup d’argent. Mais ses portraits d’animaux, ses scènes de genre rurales sont passées de mode alors qu’elle ne comptait plus les médailles et les honneurs. Techniquement irréprochables, ses toiles sont belles de réalisme, enfin en apparence, car chaque tableau est un long travail de composition et d’invention.
Aujourd’hui, les magazines adorent parler de ses choix de vie, de ses pantalons et de ses cigarettes, mais Rosa Bonheur, dès son plus jeune âge n’avait qu’une seule idée en tête : dessiner, sculpter, peindre des animaux et vivre parmi eux. Et c’est le chemin qu’elle a choisi malgré les épreuves qui ont jalonné son enfance.
Du 18 octobre 2022 au 15 janvier 2023, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Rosa Bonheur, le musée d’Orsay, Paris, lui consacre une importante rétrospective de son œuvre.
